CASE STUDY :
Le même film, deux réalités : le repas de famille et la réalité d’Antoine.
“ Une expérience digitale qui aborde avec justesse et réalisme la schizophrénie, maladie mentale méconnue, pour sensibiliser et établir le dialogue avec le grand public ”.
- Campagne digitale multi-primée par les jurys internationaux référents du digital -
Ecriture, conception, réalisation et orchestration globale du film et de l’expérience digitale
Marlène Angelloz, pour l’association Les Journées de la Schizophrénie.
L’intégration, thématique de la campagne de communication 2018
Un des enjeux de cette réalisation était d’interpréter le thème de la campagne de communication : l’intégration. L’intégration n’est pas seulement sociale ; intégrer la maladie, l’accepter, la partager avec son entourage…
Antoine présente sa famille avec une légère ironie “ils ont tous un côté décalé !”. La petite soeur autocentrée, la grand-mère et ses tocs, le cousin excentrique… Dans le film « le repas de famille », Antoine, atteint de schizophrénie, tourne la situation en sa faveur. Faire face à cette maladie n’a pas été facile. Il a eu la chance d’être diagnostiqué tôt. Maintenant il mène sa vie comme tout le monde.
L’association entretient une vision et un discours positifs, celle du rétablissement.
Notre interprétation digitale :
Elle doit faire vivre, faire ressentir au spectateur une situation de crise.
Le challenge était d’interpréter l’ambivalence d’une situation familiale tout à fait banale : le repas de famille. La même scène est tournée avec deux visions différentes. Techniquement c’est un réel challenge ; écriture, réalisation et synchronisation deux films.
L’expérience, placer l’internaute à la place d’Antoine :
L’expérience digitale permet à l’internaute de découvrir le repas de famille du point de vue d’Antoine. Filmé en plan subjectif, nous plaçons le spectateur à la place du personnage principal. Le spectateur peut jouer avec les deux scénarios et découvrir les symptômes de la maladie.
Nous espérons que le film permettra au plus grand nombre de comprendre la maladie, d’enrayer les préjugés et surtout de participer à la prévention.
Expérience et émotions : Comment sensibiliser le grand public ?
Expérimenter c’est ressentir et éprouver une émotion, nous en sommes convaincus et nous en faisons notre parti-pris. Nous avons décidé de placer le spectateur à la place du personnage principal en plan subjectif.
Réalisme et justesse :
Nous avons travaillé étroitement avec le comité de l’association des Journées de la schizophrénie, avec des proches et des personnes atteintes. Cela pour nous permettre de comprendre la maladie, de quelle façon elle génère des distorsions de la perception. Notre souhait était d’éviter les clichés et d’être très respectueux dans la manière d’interpréter le vécu.